






















2009–2010. Le système d’identification se compose d’une typographie créée spécifiquement pour les Archives nationales et qui manifeste la logique d’accumulation, et d’un principe d’espacements qui évoque l’espace de rangement où prennent place les unités conservées. L’ensemble texte/espacements constitue l’identité des Archives nationales alors déclinable par prolongement de la trame et par un jeu sur les couleurs rendant plus ou moins saillant le texte, et laissant apparaître de manière modulaire les éléments (textes et images) accompagnant la composition graphique. Au delà d’un travail sur la signature elle-même (corps de la lettre/espacements entre les lettres), les multiples déclinaisons possibles peuvent se développer par un jeu d’accrochage d’éléments textes ou images, en vue d’élaborer de véritables compositions visuelles évoquant le remplissage d’une étagère, d’un espace dédié à l’archivage. Ainsi se manifeste la singularité de la proposition qui, dépassant le seul enjeu du logotype, vise à offrir aux Archives nationales une surface de composition identifiante, un espace architecturé selon un principe d’organisation qui se présente comme un véritable langage visuel.
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