MUSÉE DE L’ÉCONOMIE ET DE LA MONNAIE PARIS—




















2010. Concours perdu. Le contenu pédagogique du Musée-Cité de l’Economie, en grande partie abstrait et peu connu du grand public, de devait d’être traduit de façon didactique, ludique, imagé. Il s’agissait de faire comprendre les différents aspects de l’économie, souvent complexes, par des analogies et des images simples, et de donner une image «humaine» au sujet. L’approche a consisté à créer une analogie avec le théâtre – ainsi les acteurs de l’économie accueillent le visiteur, se présentent, l’invitent à leur jeu, et cèdent leur place d’acteur afin que le visiteur devienne lui-même partie prenante de la pièce qui se joue. Le parcours se déroule en plusieurs actes et amène le visiteur vers le point culminant de la narration.
Le parcours scénographique étant déployé dans un bâtiment chargé d’histoire, le parti pris consistait à laisser pleinement apparaître le bâtiment, de suivre son « flux naturel », et de permettre ainsi une lecture claire et immédiate des différents volumes et salles. Les interventions scénographiques sont rapportées, en contraste avec l’architecture, tout en épousant le lieu. Les traces de l’histoire du lieu et de ses diverses utilisations restent visibles en permanence et accompagnent ainsi la narration de l’exposition permanente. Différents niveaux de lecture sont proposés tout au long de l’exposition permanente. Ils sont adaptés au contenu à transmettre et aux profils des visiteurs. Les contenus concernant l’économie sont déployés sur des objets muséographiques, en grande partie dynamiques, souvent interactifs, qui permettent une transmission vivante des informations souvent ressenties comme abstraites. Le profil de chaque visiteur détermine les informations qui lui sont proposées. Ainsi, pour chaque interaction et jeu interactif, plusieurs niveaux de complexité sont proposés, selon que l’on s’adresse aux enfants, aux non-avertis ou aux personnes ayant déjà des connaissances du sujet abordé. Des jeux interactifs permettent une immersion dans différents point de vue, en adoptant le rôle d’un acteur de l’économie : on peut être pêcheur, puis commerçant, si on le souhaite on peut choisir le rôle de l’entrepreneur, du banquier ou du politique chargé du contrôle des institutions financières. Le jeu interactif correspond à un mode d’interaction connu au public ciblé par le musée : les adolescents.
Le parcours scénographique étant déployé dans un bâtiment chargé d’histoire, le parti pris consistait à laisser pleinement apparaître le bâtiment, de suivre son « flux naturel », et de permettre ainsi une lecture claire et immédiate des différents volumes et salles. Les interventions scénographiques sont rapportées, en contraste avec l’architecture, tout en épousant le lieu. Les traces de l’histoire du lieu et de ses diverses utilisations restent visibles en permanence et accompagnent ainsi la narration de l’exposition permanente. Différents niveaux de lecture sont proposés tout au long de l’exposition permanente. Ils sont adaptés au contenu à transmettre et aux profils des visiteurs. Les contenus concernant l’économie sont déployés sur des objets muséographiques, en grande partie dynamiques, souvent interactifs, qui permettent une transmission vivante des informations souvent ressenties comme abstraites. Le profil de chaque visiteur détermine les informations qui lui sont proposées. Ainsi, pour chaque interaction et jeu interactif, plusieurs niveaux de complexité sont proposés, selon que l’on s’adresse aux enfants, aux non-avertis ou aux personnes ayant déjà des connaissances du sujet abordé. Des jeux interactifs permettent une immersion dans différents point de vue, en adoptant le rôle d’un acteur de l’économie : on peut être pêcheur, puis commerçant, si on le souhaite on peut choisir le rôle de l’entrepreneur, du banquier ou du politique chargé du contrôle des institutions financières. Le jeu interactif correspond à un mode d’interaction connu au public ciblé par le musée : les adolescents.